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Un disque sableux, aux rêves de voyages fabuleux dans les senteurs d'épices d'un exotisme fantasmé, où les palmiers sont en plastique, les jungles pillées d'où les bêtes sauvages ne peuvent plus s'enfuir, où " l'abominable homme des neiges" milite pour l'indépendance du Tibet, où l'on ressort fou des wc dans lesquels on est trop longtemps resté enfermé, où les colons arrogants ont des gardes du corps pour tenir leur parapluie, où les fornicateurs cubains s'expatrient juste pour la bagatelle, et les volcans prêts à nous renvoyer "toda nuestra mierda à la cara"... Néanmoins, les tempêtes de sable chantent dans le désert, aux coeurs purs, le Gange reste sacré, et les gongs résonnent dans les ruines des palais couverts d'or...
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Instrumental. Une épopée lyrique, déchirante et tumultueuse, celle de l'humanité vue de l'espace, au moment où toute notre existence défile comme les images à la fin d'un film.
Dans ce flot temporel, ressurgissent des émotions fortes en fragments éclatés : regrets, chagrin et colère, cris et fracas de batailles médiévales, ambiances gothiques où sonne le glas de nos derniers désirs... Ce vaisseau intersidéral qui survole notre histoire ira-t-il jusqu'à se désintégrer à la suite des anomalies que nous y avons semées, à moins que ce ne soit encore pour un autre commencement ?
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